
Les ONG estiment qu'il s'agit là d'une pression du gouvernement soudanais pour que les achats alimentaires du PAM soient effectués sur le marché local où la récolte 2006 a été exceptionnelle.
Caroline Hurford, porte-parole du PAM indique qu'il n'existe pas de sorgho génétiquement modifié sur le marché, ce que confirme Harry Edwards, de l'Agence pour le développement international à Washington. Quant aux achats locaux, ils sont limités par les fonds accordés au PAM, alors que les céréales contestées sont données par la communauté internationale, en l'occurrence, les Etats-Unis.
Ce blocage met en relief deux problèmes posés par l'aide internationale. Il constitue également un moyen de pression, ou plutôt de rétorsion du Gouvernement soudanais envers les pressions de la communauté internationale pour que cessent les violences dans cette région.
Comme souvent, ce sont les populations locales qui souffrent de ces atermoiements.
Photo CARE/Evelyn Hockstein/Polaris
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