mercredi 20 janvier 2010

EDF, AREVA : conflit sur le retraitement des combustibles irradiés des centrales nucléaires françaises

Les Echos : Conflit entre EDF et Areva sur le retraitement des combustibles nucléaires en France - Areva, filière recyclage - Areva, filière de retraitement des combustibles usés, La Hague - Anne Lauvergeon - Pierre-Henri Proglio, EDF - Energie nucléaire et retraitement - Terre Natale, le blog du Développement durable : http://terrenatale.blogspot.com - Thierry Follain : conseil éditorial, web rédacteur, sites internet : 06 87 29 38 73Que devient notre filière nucléaire si transparente ? Quelques échos nous en parviennent, à l'occasion d'un conflit entre EDF et AREVA sur le retraitement des combustibles irradiés.

D'après LesEchos.fr, le différent EDF/Areva porte aujourd'hui sur le retraitement des combustibles irradiés, grande spécialité française, exercée à l'usine de la Hague (Cotentin). Elle permet d'extraire des combustibles "usés" (appellation officielle) de l'uranium et du plutonium. Ce "recyclage" représente environ 10% du chiffre d'affaires d'Areva.

20% des combustibles retraités proviennent de producteurs étrangers (Allemagne, Japon, Belgique, Suisse, Royaume-Uni, Pays-Bas), pas mécontents de nous refiler le bébé. Et 80%, donc, du traitement des combustibles irradiés dans les centrales françaises.

On apprend ainsi qu'Areva déplore la baisse du volume à retraiter pour EDF de 1 050 à 850 tonnes annuelles. Chaque année, ce sont donc bien 1 000 tonnes de combustibles "usés" (appellation officielle) qui sont à transporter et retraiter. Sans parler des déchets radioactifs à haute et faible radioactivité, stockés entre autres sur les sites de productions
et à La Hague.

Areva fait par ailleurs des révélations sur les pratiques actuelles d'EDF en tant qu'exploitant de centrales nucléaires. L'électricien national fait désormais appel à un prestataire russe pour une partie de l'enrichissement de l'uranium utilisé dans les centrales. Et à des contractants bulgares pour les services aux centrales. Ce qui pourrait induire une notion moins pointue de la sécurité nucléaire.



Thierry Follain

Photo : Ouest-France


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