lundi 31 mars 2008

Un salon, un semaine pour la planète


Un salon pour "faire découvrir aux Français toutes les solutions concrètes dans le domaine de l’éco-consommation et les informer des initiatives et décisions liées au Grenelle de l’Environnement", ça existe. C'est Planète Durable®, du 10 au 13 avril, à Paris. Ce salon s’adresse "aux convaincus de la première heure comme aux simples curieux, ainsi qu’à tous les citoyens décidés à agir pour la planète". Vaste cible. Qui est également celle de la très officielle Semaine du Développement durable, du 1er au 7 avril.

Planète Durable, Registered Trade Mark donc, s’articulera autour de 3 pôles :

* Un espace produits et services durables, où les visiteurs pourront découvrir, tester ou acheter tous les produits et services de consommation courante, à travers une offre garantie 100% durable

* Un espace de conférences et d’ateliers pédagogiques, animé par Nature & Découvertes (tiens, tiens…) et destiné aux grands comme aux petits, pour mieux comprendre comment consommer autrement

* Des animations ludiques tels un "green dance floor" permettant aux visiteurs de générer de l’énergie tout en dansant, une maison en bois visitable réunissant toutes les solutions éco-habitat, une piste d’essai de 2 roues électriques, un restaurant bio. Pas de quoi déplaire aux enfants ou aux bobos-écolos.


Assez curieusement, ce salon ne s'inscrit pas dans le Cadre de la Semaine du Développement durable 2008, du 1er au 7 avril, qui fédère pourtant 2650 manifestations en France.

Enfin, personne ne vous empêche d'enchaîner Semaine du Développement Durable et Salon écolo à marque déposée ! Surtout si vous résidez en Ile-de-France.



mercredi 26 mars 2008

Donner des ailes rédactionnelles à inakis.fr

L'auteur de ce blog a contribué à inakis.fr, portail et guide de la consommation "durable". Je suis intervenu en matière éditoriale et rédactionnelle sur les univers "Soins & Bien-Etre" et "Loisirs & Services". En empathie avec l'internaute-consommateur.



Soins et Bien-Etre : retour aux autres, retour à soi

Dans une civilisation toujours plus technologique et virtuelle, l'attention portée à l'être, au sensoriel et au bien-être prend une importance fondamentale. Pour développer notre sensibilité, notre" humanité".

C'est donc avec grand plaisir que j'ai traité sur inakis.fr les thèmes de l'hygiène respectueuse du corps et de l'être, de l'aromathérapie, ou du massage.

Parcourir une sélection d'articles :

Soins et Bien-Etre





Massage et relaxation

Maternité


Luminothérapie

Déodorants

Loisirs et services : tous les aspects de la vie

De la technologie au mariage écolo, en passant pas nos "compagnons à 4 pattes", les peluches, la librairie ou les services financiers, la diversité de sujets de cet univers d'inakis.fr a constitué pour moi un challenge particulièrement stimulant.

Parcourir :

Loisirs & Services

Mariage écolo

Placements éthiques

Compagnons à 4 pattes

Jeux socio-éducatifs


Livres

Merci à Hervé Lange, créateur d' inakis.fr, pour cette belle carte blanche éditoriale et rédactionnelle, qui se poursuit d'ailleurs.

Une expérience, des compétences que je suis tout prêt à renouveler et développer en éditorial print ou web.

Thierry Follain


(mise à jour 15 mars 2008)

mercredi 19 mars 2008

Inde : 5000 dollars pour sauver 100 000 filles

5000 dollars, telle est la somme que versera désormais l'Etat indien aux mères d'origine pauvre donnant naissance à une fille. Objectif : limiter le nombre d'avortements et d'infanticides sélectifs. Cette mesure devrait sauver 100 000 filles en 2009 !

"Il s'agit d'encourager les familles à mieux traiter leurs filles, à les éduquer, à les considérer comme un capital, plutôt que comme une charge", a précisé Renuka Chowdury, Ministre pour le développement des femmes et des enfants. Une déclaration qui illustre la dure condition de la femme, en particulier de la fille, dans ce grand pays au boom économique inégalitaire.

En 2001, on dénombrait en effet 927 filles pour 1000 garçons. L'ONU estime que 60 millions de filles sont "manquantes" en Inde. En conséquence, les "femmes à marier" se font rares. Ce qui n'arrête pas les hommes en quête d'épouses. D'où l'émergence d'un trafic de femmes à marier provenant des régions pauvres de l'Inde, du Bangladesh et du Népal.

Comme souvent, "la tradition" explique cette situation. L'héritier mâle est en effet celui qui transmet l'héritage et doit réciter les prières sur le bûcher funéraire de ses parents. La femme coûte une dot, et quitte sa famille. Les avortements sélectifs sont pratiqués aussi bien par les classes pauvres, visées par cette mesure, que les familles aisées. Ces dernières recourent également aux techniques de fertilisation in vitro, tout aussi illégales en Inde.

Prudent ou lucide, l'Etat indien versera la prime par étapes. 15 500 roupies (385 dollars) dollars à la naissance, 100 000 lorsque la fille atteint ses 18 ans, sous condition qu'elle ait été scolarisée, bien traitée et ne soit pas encore mariée.

Une réponse pragmatique et concrète à un drame social.

D'autres soucis pour les femmes indiennes

Mme Renuka n'en a pas fini pour autant avec la question des femmes en Inde. Elle doit encore lutter contre les "meurtres pour dot" qui frappent les femmes mariées dont la belle-famille veut se débarrasser : 5428 cas en jugement en 2006, dont 1830 condamnations. Récemment, elle a opposé son véto à la légalisation de l'industrie du sexe en Inde. D'après le bureau des Nations-Unies contre la drogue et le crime, 150 000 femmes et enfants seraient soumis au trafic d'êtres humains chaque année en Asie du Sud. Sans parler du travail forcé des moins de 14 ans, dont beaucoup de domestiques, qui concerne au minimum 250 000 garçons et fille en Inde.


Photo : Unicef - Fillette indienne libérée du travail forcé par les autorités.



vendredi 14 mars 2008

Sud-Est, Sud-Ouest : Air France enlève le bas

Air France-KLM jette l'éponge face à la SNCF et son TGV, sur 3 liaisons Paris-Province : Rennes, Lyon, Avignon. L'avenir n'est guère plus rose pour la compagnie aérienne vers Strasbourg, Metz, Bordeaux et Toulouse.

La double desserte TGV-avion va prendre fin dès cette année sur Paris-Rennes, Lyon, Avignon. Avec des parts de marché de plus de 91%, des arrivées en centre-ville, la SNCF a mis l'avion K.O. Les liaisons Biarritz, Bordeaux et Toulouse sont en ballotage défavorable. Quant aux vols vers Nancy, ils ont chuté de moitié, soir 500 000 passagers, depuis la mise en service du TGV Est.

S'ajoute la concurrence de compagnies low-cost, à l'esprit social peu développé, sur les lignes transversales Lyon-Bordeaux-Toulouse. Alors, Air France-KLM oriente son développement vers l'international et songe a créer ses propres liaisons TGV entre Roissy et les grandes métropoles françaises. Pour remplir ses avions. Ce sera possible dès , avec l'ouverture du transport de voyageurs à la concurrence dès 2010.

Cela soulagera peut-être les poumons et les oreilles franciliens, mis à rude épreuve depuis le création du hub de Roissy-CDG, lié à un système de navettes qui a démultiplié la fréquence des vols Paris-Province. Un modèle de développement mis à mal par le TGV. Et un doublon devenu économiquement absurde.

Air France-KLM : un grand du transport aérien international

La holding créée par Air France et la compagnie néerlandaise KLM emploie 103 000 salariés. Ils assurent le transport de 73,5 millions de passagers par an, vers 240 destinations, avec 569 avions. Air France-KLM opère à partir des hubs de Schipol et Roissy-CDG.


Photo : Air France

Viacombi : le transport combiné sur site

Le transport routier représente 9,4% des émissions de gaz à effet de serre en France. En conséquence, le Grenelle de l'Environnement a décidé de promouvoir le transport combiné fleuve-route et rail-route. Le site Viacombi.fr, proposé par l'ADEME et l'AFT-IFTIM, assiste les professionnels dans leur conversion à cette nouvelle approche du transport.

Transport combiné Rail-Route, Autoroute ferroviaire, Transport combiné Fleuve-Route, Cabotage maritime... diverses solution s'offrent aux transporteurs et donneurs d'ordre soucieux de trouver une alternative au transport 100% routier. Jusque-là peu connue, l'offre de services intermodaux est désormais accessible sur Viacombi.fr.

L'entrée "Organisez votre transport" permet de déterminer les alternatives disponibles sur un parcours donné. En quelques clics, on peut sélectionner le mode choisi, identifier sur une carte les terminaux ou les itinéraires disponibles en transport combiné, ainsi que les noms et coordonnées des divers opérateurs.

L'entrée "Comparateur CO2" permet d'estimer l'économie en carburant et en CO2 émis réalisée par une liaison rail-route ou fleuve-route par rapport aux transport routier. Et ce, en fonction du trajet, de la consommation de carburant et du tonnage transporté. Viacombi effectue ces synthèse multimodale pour des liaisons en France et vers 8 pays européens.

Publié par l'ADEME, l'AFT-IFTIM (formation en transport et logistique) et le Ministère du Développement durable, viacombi.fr propose également des informations sur les atouts du transport combiné, économiques et écologiques, les bonnes pratiques d'entreprise en la matière, ainsi que des actualités.

Voilà un outil pratique et convivial de sensibilisation des acteurs de la logistique aux modes de transport combinés. Un secteur où la France a bien du retard à rattraper.

Transport et effet de serre

En 2005, le transport de marchandises représentait 10% des émissions de GES (gaz à effet de serre) en France. 94% d'entre elles provenaient de la route. Le transport routier traitait 86% des flux de marchandises contre 2% pour le fluvial et 12% pour le rail, il reste de la marge pour développer le transport combiné !

Ne sont pas abordées dans ces données les émissions de particules fines, particulièrement nocives pour les voies respiratoires, liées à la motorisation diesel.

Cet article a été repris sur Technagora

Photo : ecologie.gouv.fr

mercredi 5 mars 2008

CLARICE aide les PME à surmonter les risques chimiques

Evaluer les risques chimiques pour le personnel et l'environnement de l'entreprise est une nécessité et une obligation européenne. Pour guider les PMI-PME dans cette démarche, l'INRS (Institut national de recherche et sécurité) a élaboré CLARICE, méthode d'évaluation simplifiée du risque chimique. Objectif : élaborer et mettre en place une politique de prévention.

La méthode d'évaluation simplifiée permet aux chefs d'établissement d'identifier les dangers, les conditions d'utilisation ou d'exposition susceptibles de générer un risque chimique. L'objectif final est l'élaboration et la mise en oeuvre d'une politique de prévention privilégiant le remplacement de produits existants par des entrants moins toxiques. Le tout dans un équilibre entre l'intérêt des salariés et celui de l'environnement de l'établissement.

Elle comprend 3 phases principales :
- Inventaire des produits et matériaux utilisés dans l'établissement, dans un atelier ou à un poste de travail
- Hiérarchisation des risques potentiels (HRP)
- Evaluation des risques.

On obtient donc des évaluations, puis des bilans des risques chimiques pouvant porter atteinte à :
- la santé des travailleurs exposés à des agents chimiques utilisés ou émis
- la sécurité des personnes et des installations par rapport au risque d'incendie et d'explosion,
- l'impact sur l'environnement naturel (air, eau et sol).

CLARICE se présente sous forme d'un classeur Excel dans lequel on rentre les données, les Evaluations Santé et Environnement étant automatiquement générées. Chaque rubrique comporte des tableaux d'aide à la formulation qui accélèrent et optimisent la démarche.

L'INRS recommande fortement de mettre en place un groupe de travail regroupant médecin du travail, représentants du personnel, encadrement, agents des organismes de contrôle, inspection du travail...

La méthodologie d'évaluation simplifiée du risque chimique a été élaborée conjointement par l'INRS et le CNPP (Centre national de prévention et protection).

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* Unité de base : le GEH (Groupe d'exposition homogène)

Un GEH correspond à un ensemble de personnes, de postes ou de fonctions de travail pour lesquels on estime que l'exposition est de même nature et d'intensité similaire.

3 approches pour constituer un GEH :

- par agent chimique (évaluer le risque pour tous les GEH utilisant les mêmes agents chimiques à risque potentiel élevé)
- par unité de travail (évaluer le risque pour tous les GEH d'une zone "géographique")
- par procédé (évaluer le risque pour tous les GEH attachés à un procédé, une ligne de production de l'établissement).