jeudi 20 septembre 2007

Nitrates bretons : Barnier court contre la montre

La Commision Européenne devait traduire la France devant la Cour européenne de justice en juin dernier. Motif : l'excès de nitrates dans les eaux "potables" bretonnes. Mais Michel Barnier, Ministre de l'agriculture a obtenu un nouveau sursis... 32 ans après la promulgation de la Directive européenne sur la qualité des eaux superficielles !

"A Michel Barnier, les porcs bretons, leurs éleveurs et le Trésor Public français reconnaissants". Cette stèle imaginaire pourrait récompenser l'activité résolue du Ministre de l'Agriculture à Bruxelles, cet été. Il a en effet réussi à empêcher la saisine de la Cour de Justice européenne pour non-respect des prescriptions d'une Directive de 1975 (sic) dans la concentration en nitrates dans certains points de captage bretons.

Cette rarissime magnanimité de la Commission est due à l'entrée en application d'un plan d'action français en mars dernier, visant à ce qu'aucun captage n'excède 50 mg/l de nitrates fin 2009. 9 points demeurent actuellement hors normes en Côtes d'Armor, Finistère et Ille-et-Vilaine. Dès le 1er janvier 2008, les apports d'azote devraient être réduits de 30% dans leurs bassins versants. Quatre d'entre eux devraient être fermés dans les 2 ans à venir.

La Commission assure qu'elle contrôlera l'application de ces mesures.

Comme l'a déclaré notre ministre, au bout de 32 ans, la France a encore besoin "d'un peu de temps" pour produire une eau réellement potable dans l'Ouest de la Bretagne...

Sur "Terre natale" :

Nitrates Bretons : la Commission passe à l'abordage !

Remous avec la Commission

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le dévelopement de notre région s'est basé sur un fort secteur agro-alimentaire avec une croissance rapide. C'est logique qu'il y ait eu des conséquences sur l'environnement. c'est logique aussi qu'un ministre de l'agriculture défende les agriculteurs.C'est par la concertation avec eux qu'on doit trouver la solution, même si c'est vrai que trente ans, c'est long