"Afrique, pourquoi sommes-nous ici ? Parce que nos communautés ont le droit de vivre. Elles ont droit au développement durable. Nous appelons à la réduction des gaz nocifs" : telle a été la proclamation de la chanteuse béninoise Angelique Kidjo, lors du concert Live Earth de Johannesburg qui a rassemblé 12 000 personnes.
Si l'audience de Live Earth Johannesburg est honorable face aux 25 000 de New-York, sa tenue est hautement symbolique. En effet, alors qu'il n'émet que 5% des gaz à effet de serre, le continent africain est l'un des plus vulnérables au changement climatique. Un récent rapport des Nations-Unies souligne ainsi qu'entre 75 et 250 millions d'Africains seront exposés à une réduction de la ressource en eau d'ici 2020.
A côté de stars britanniques comme UB40 ou Joss Stone, c'est l'emblématique "Soweto gospel choir" qui a ouvert le Live Earth sud-africain. Tout comme à Sydney, Tokyo, Shangaï, Hamburg, Londres Washington ou Rio, le public a pris un engagement en 7 points quant à son comportement individuel pour sauver la planète. Une problématique qui doit encore échapper à des dizaines de millions d'Africains... Le site de "Live Earth"…
photos : AP
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