Le Ministère des ressources naturelles de l'Ontario doit le reconnaître : les rencontres entre ours et humains se sont multipliées en cet été 2008. Elles ont atteint le nombre de 694 dans la zone de Parry Sound, contre 251 l'année dernière, à la même époque. Alan Boivin, directeur du Delta Rocky Crest Resort, s'est même plaint de tomber sur un ours chaque matin.
Conséquence : les enfants de l'école de Bracebridge ont dû passer leurs derniers jours de classe enfermés (on peut supposer qu'observer un ours noir vaquer à ses occupations constitue cependant une exaltante expérience).
C'est bien entendu ennuyeux pour les propriétaires d'auberges, cours de golf et campings, qui recommandent à leurs clients de ne pas se balader la nuit (mauvais moment pour aller vider ses poubelles dans celles du camp, par exemple).
En général, les rencontres avec un ours se déroulent bien, chacun retournant à sa propre vie. Parfois, c'est plus sportif. Ainsi, Jeff Herrington, cuisinier à Muskoka de son état, a-t-il commis l'erreur de sortir pour observer l'ours signalé près de sa cuisine. Ce faisant, il a fait détaler l'animal, qui s'est retrouvé coincé par une barrière, et a alors chargé le cuistot, lequel doit être entraîné à la course, puisqu'il lui a échappé. L'animal a reporté sa fureur sur la boutique de cadeaux et une fillette de 12 ans, qui l'a mise en fuite par ses cris ! Ailleurs, un bûcheron est sorti avec quelques griffures d'une séance de close-combat avec un ours contre lequel il se défendait à grands coups de pied... Il n'ont pas froid aux yeux, les habitants de l'Ontario.
La police est appelée pour mettre un terme définitif à l'existence d'ours agressifs et récidivistes, mais cela arrive rarement. Le Ministère des Ressources naturelles se montre même réticent à piéger ces sympathiques animaux (dont les mâles pèsent tout de même 130 à 300 kilos). Et il défend sa politique d'interdiction de la chasse de printemps, décidée en 1999.
L'Ontario étant deux fois plus grand que la France, pour une population de 12 millions d'habitants, on peut dire que les ours noirs mettent de la mauvaise volonté à éviter les humains...
Indispensable : les conseils sur la cohabitation homme/ours publiés par le Ministère des Richesses naturelles de l'Ontario ("richesses naturelles" sonne mieux qu'"environnement", soit dit en passant).
photo : Clifford Skarstedt - cp
source : Star.com
Conséquence : les enfants de l'école de Bracebridge ont dû passer leurs derniers jours de classe enfermés (on peut supposer qu'observer un ours noir vaquer à ses occupations constitue cependant une exaltante expérience).

En général, les rencontres avec un ours se déroulent bien, chacun retournant à sa propre vie. Parfois, c'est plus sportif. Ainsi, Jeff Herrington, cuisinier à Muskoka de son état, a-t-il commis l'erreur de sortir pour observer l'ours signalé près de sa cuisine. Ce faisant, il a fait détaler l'animal, qui s'est retrouvé coincé par une barrière, et a alors chargé le cuistot, lequel doit être entraîné à la course, puisqu'il lui a échappé. L'animal a reporté sa fureur sur la boutique de cadeaux et une fillette de 12 ans, qui l'a mise en fuite par ses cris ! Ailleurs, un bûcheron est sorti avec quelques griffures d'une séance de close-combat avec un ours contre lequel il se défendait à grands coups de pied... Il n'ont pas froid aux yeux, les habitants de l'Ontario.

L'Ontario étant deux fois plus grand que la France, pour une population de 12 millions d'habitants, on peut dire que les ours noirs mettent de la mauvaise volonté à éviter les humains...
Indispensable : les conseils sur la cohabitation homme/ours publiés par le Ministère des Richesses naturelles de l'Ontario ("richesses naturelles" sonne mieux qu'"environnement", soit dit en passant).
Article repris par Natura Vox
photo : Clifford Skarstedt - cp
source : Star.com
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