vendredi 24 août 2007

OMS : coopération mondiale contre pandémie


"Les maladies infectieuses se répandent géographiquement à une vitesse plus grande qu'en toute autre période historique" : tel est le constat effectué par le Docteur Magaret Chan, Directeur Général de l'Organisation Mondiale de la Santé, lors de la présentation du rapport annuel de l'organisation. Seule la coopération internationale permettra d'éviter un désastre majeur.

Dans notre monde toujours plus inconnecté, de nouvelles maladies apparaissent à un rythme sans précédent. Elles ont la capacité de franchir les frontières et de se propager rapidement.

Depuis 40 ans, on a identifié au moins 39 agents pathogènes nouveaux, parmi lesquels le HIV, les virus des fièvres hémorragiques Ebola et Marburg, et le SRAS.

Par ailleurs, des menaces séculaires comme la grippe pandémique, le paludisme ou la tuberculose constituent une menace contemporaine, suite aux mutations, aux résistances croissantes aux antibiotiques et à l'insuffisance des systèmes de santé.


L'OMS estime qu'il existe une forte possibilité d'émergence d'un fléau majeur comme le sida, le SRAS ou la fièvre Ebola, avec la perspective de millions de décès. Ses experts pensent que la prochaine pandémie sera probablement d'origine aviaire et pourrait affecter près d'un millird et demi d'humains.


Combattre les menaces nouvelles ou émergentes impliquerait entre autres une coopération renforcée au niveau mondial pour la surveillance, l'alerte et l'action en cas d'épidémie, la volonté mondiale de renforcer les capacités des infrastructures médico-sanitaires de tous pays, ainsi que l'accroissement des ressources affectées à la formation, à la surveillance, aux laboratoires, aux réseaux d'intervention et aux campagnes de prévention.

Cette volonté de coopération de l'OMS se manifeste actuellement en Ouganda, contre une épidémie de fièvre de Marburg, à travers un partenariat qui associe le Center for Disease Control and Prevention (USA), Médecins Sans Frontières, l'Uganda Virus Research Institute, l'African Field Epidemiology Network et des ONG locales.

Source : Reuters

Photos : OMS - AP


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